Un véhicule d'occasion a presque toujours quelque chose à cacher ! va falloir être vigilant. (Kilométrage, choc, usure, état du moteur, numéro de série, réparations à prévoir...)
INFO Depuis le 30 juin 2000 Le millésime a
disparu.
(rien ne change pour les véhicules d'avant cette date, 1er Juillet =
nouveau millésime).
Aujourd'hui un véhicule 2002 a une date de première mise en circulation
comprise entre le 1 Janvier et le 31décembre 2002
Marque du véhicule :__________Modéle :________ Type : _______Année : _____ Kilométrage : _________km,
Le prix___________€____________F Le prix argus de la voiture :___________€____________F
Le véhicule est sur/sous coté de _________€____________F
L’argus prévoit un kilométrage moyen par an pour les voitures
essence de 15 000 km, et pour les voiture diesel de 25 000 km, sur/sous côte
en fonction
1) Les papiers : La carte grise (doit être
au nom du vendeur…)
Elle doit être barrée au moment du paiement. Le vendeur doit y
inscrire lisiblement la mention "vendue le...à.....heures"
et signer le document. Sur les cartes grises récentes, il faut découper
en plus le coin situé en haut à droite selon les pointillés.
Au moment de la transaction, vérifiez que la signature correspond bien
à celle de la carte grise. Pour plus de sécurité, comparez-la
à une pièce d'identité du vendeur.
Un certificat de situation.
Anciennement non-gage, ce certificat doit être daté de moins d'un
mois et remis par le propriétaire à l'acheteur. Il est disponible
gratuitement en préfecture ou en sous-préfecture. Il doit mentionner
que le véhicule ne fait l'objet d'aucune opposition judiciaire (Trésor
ou huissier)
Le rapport de contrôle technique.
Si le véhicule a dépassé son quatrième anniversaire,
le propriétaire doit remettre à l'acheteur un procès-verbal
de contrôle technique daté de moins de six mois.
Ne pas oublier de vérifier qu'une contre-visite n'est pas requise.
Un certificat de cession (pour vous, peut être fait plus tard)
Ce document, disponible gratuitement en préfecture ou sous-préfecture,
doit être établi en double exemplaire : un pour l'acheteur et un
autre pour le vendeur (à remettre à la préfecture pour
déclarer la vente).
Les papiers : complet/ok : oui / non
Contrôle technique : 0, Bon, très bon . Réparations à
prévoir ?
Attention : Courroie de distribution et galet.
A-t-elle été changée ? (facture d'un professionnel vivement
conseillée)
Une courroie doit être changée entre 40'000 km et 90'000 km selon
les véhicules.
Kilométrage : Les chiffres du compteur doivent être
parfaitement alignés.
(Vérifier également : l’usure du sol sous le tapis chauffeur,
et faites un recoupement avec les factures et contrôle technique, il y
figure le kilométrage).
2) L'examen statique Commandes. Vérifier le fonctionnement
de toutes les commandes : vitres électriques, condamnation des portes,
chauffage, climatisation (attention à son entretien), essuie-glaces,
phares, dégivrage, klaxon, etc. Tester les différents affichages
au tableau de bord.
Sièges. Soulever les housses de sièges s'il y
en a et observer l'état du tissu ou du cuir ainsi que le maintien de
la garniture. Regarder la banquette arrière, qui a pu être abîmée
par le transport d'un chien par exemple. Essayer les différents réglages
et faire basculer les sièges (trois portes).
Carrosserie. Faire le tour de la voiture. Regarder l'état
de la peinture (terne, trop neuve), repérer d'éventuelles différences
de teintes pour constater que des parties ont été repeintes, ce
qui peut résulter d'un accident. Traquer bosse, éclats, rayures,
rouille ; les travaux de carrosserie coûtent cher, même s'ils ont
surtout une fonction cosmétique. Contrôler l'état du pot
d'échappement (pas de bruit de ferraille lorsqu'il est secoué).
Ouvrants. Faire fonctionner tous les ouvrants (portes, hayon,
capot). Un mauvais ajustement ou un frottement à l'ouverture/fermeture
peuvent signifier que la voiture a été accidentée. Examiner
l'état des joints, le fonctionnement des serrures, des lève-vitres,
regarder de près les charnières: de la rouille ou des traces de
peinture sont parlants sur l'état réel du véhicule.
Toit ouvrant. Surtout s'il s’agit d'un toit installé
chez un accessoiriste et non d'origine, vérifier l 'étanchéité
des joints et inspecter le pavillon à la recherche de traces d'humidité.
Ouvrir et fermer le toit pour contrôler son bon fonctionnement.
Habitacle. Soulever les tapis de sol et la moquette d'origine
dans l'habitacle et le coffre. L'état du plancher permettra de juger
si la voiture est réellement saine. En cas d'humidité ou de grosse
saleté, l'entretien a peut-être été négligé.
Vérifier que l'usure du tapis de sol à la place du conducteur
et des pédales est bien en rapport avec le kilométrage annoncé.
Jantes et Pneus. Regarder toutes les jantes (retirer les enjoliveurs
si besoin) : attention aux chocs qui auraient pu les déformer. Bien inspecter
les pneus. Ils doivent impérativement afficher une usure régulière
et ne pas présenter de cloques sur leurs flancs ( si oui : à changer).
Ils doivent respecter la taille d'origine préconisée par le constructeur
et chaque essieu doit avoir des pneus de même type. Ne pas oublier de
regarder la roue de secours.
Compartiment moteur. Soulever le capot. Attention, si le moteur
a été lavé, méfiance. Cela peut cacher un état
médiocre et certains organes mécaniques n'apprécient pas
cette opération. Rechercher d'éventuelles traces de fuite des
liquides (huile, direction assistée, liquide de refroidissement, liquide
de frein...). Eventuellement tester le niveau et la propreté de l'huile.
Note générale : 0, Bon , très bon.
3) L'examen dynamique. Il est impératif d'essayer le
véhicule pour se faire une idée réelle de son état.
L'idéal serait de le tester dans différentes conditions de route,
mais un essai simple de quelques minutes permettra déjà de le
jauger. C'est aussi le moyen de se rendre compte de l'agrément distillé
par le véhicule et de confirmer son choix. Il est intéressant
de laisser le propriétaire conduire avant de prendre le volant. Cela
donne une idée de la façon dont la voiture a été
traitée.
Démarrage, A froid comme à chaud, le moteur doit
démarrer rapidement et facilement . Il ne doit pas émettre de
fumée bleue (par temps froid, une fumée blanche est cependant
normale). Le ralenti doit rester stable. L'embrayage ne doit pas patiner. En
cas de doute, serrer le frein à main et tenter de démarrer en
troisième : le moteur doit caler.
Bruits. Pendant tout l'essais, rester à l'écoute
de tout bruit suspect. Ils peuvent avoir de nombreuses origines : cardans, roulements,
moteur, embrayage, Silentblocs, amortisseurs, mobilier intérieur, accessoires,
etc. Selon leur nature, les bruits sont en général le premier
symptôme de la fatigue d'une pièce et sont donc annonciateurs de
réparations.
Moteur. Une fois sur la route, reprendre à bas régime
sur un des rapports supérieur; la voiture ne doit pas brouter, elle reprend
progressivement de la vitesse. Accélérer franchement et monter
le régime près de la zone rouge ; le moteur ne doit pas s'engorger.
Essayer tous les rapports de la boîte de vitesses. Ils doivent passer
en douceur, sans craquement.
Et aussi, jeux dans la direction, frein à main (en côte), freinage (dans l’axe sans tenir le volant)…
Note générale : 0, Bon , très bon
Attention : points à surveillez particulièrement !
1) La voiture a un attelage
2) La carte grise n'est pas au nom du vendeur (attention danger)...
:
Effectuer une transaction avec un inconnu. La vente par personne interposée
est très mal perçue par l'acheteur. Une pratique courante des
escrocs qui, par cette initiative, se débarrassent d'une occasion douteuse.
Ils réclament un paiement en espèces et ne communique que par
téléphone portable. En cas de litige, ils demeurent introuvables.
Demander des justificatifs : carte d'identité (personne de la même
famille), lettre du propriétaire mandatant le vendeur...
3) Immatriculation à l'étranger : Le risque est
d'être dans l'impossibilité de l'immatriculer en France pour des
motifs d'homologation, d'assumer les frais d'immatriculation en plus du prix
d'achat, de la TVA.
4) L'auto est repeinte entièrement : Vous risquez d'acquérir
une auto qui a été gravement accidentée ou maltraitée
(coups de portières et de Caddie, rayures superficielle, etc.).
5) L'automobile est passée au marbre : Gravement accidentée,
une voiture n'échappe pas au passage au marbre afin que la coque soit
redressée. La crainte est d'hériter d'une auto à problèmes
et difficile à revendre par la suite.
6) C'est une ancienne voiture de l'occasion : le risque est
d'acquérir une occasion au passé chaotique, source de pannes et
autres pépins. En effet, bon nombres de voiture en provenance des loueurs,
on été conduites par plusieurs personnes, et généralement
malmenées et mal entretenues.
7) L'odeur de tabac ou de chien ....
8) Le vendeur refuse l'essai : Le risque est de faire l'acquisition
d'une occasion en mauvais état. En effet, certain vendeurs (peu scrupuleux)
prétextent que le véhicule n'est pas assuré pour la conduite
d'un tiers. Ainsi, il ne prend pas le risque que l'acheteur découvre
des anomalies.
9) Kilométrage supérieur à la moyenne :
C'est une auto qui nécessitera peut-être des réparations
coûteuses à court ou moyen terme et occasionnera des problèmes
lors de la revente.
10) Un tarif excessif : Payer une occasion bien plus cher que
le marché. Et lors de la revente vous subirez une moins-value très
importante. La sur-côte peut être justifiée par des réparations
importantes et récentes (moteur neuf, pneus, amortisseurs, embrayage,
etc. facture à l'appui). Autres arguments, le faible kilométrage
parcouru, en dessous de la moyenne annuelle.